Cabinet Flora Mentis, psychopraticienne en thérapie cognitive et comportementale et art-thérapie à Oyonnax
ADDICTIONSPsychothérapie et / ou médicament

Toutes addictions confondues, elles concernent plusieurs millions de personnes en France. Ainsi, selon l’OFDT, 8% de la population adulte présenterait un risque chronique d'addiction à l'alcool (données 2014) et un quart (27%) une addiction au tabac (données 2019).

L’addiction est un « trouble neurobiologique primaire et chronique dont le développement et les manifestations sont influencés par des facteurs génétiques, psychosociaux et environnementaux. Le concept clinique d’addiction se caractérise par des comportements qui incluent un ou plusieurs des éléments suivants : altération du contrôle de la consommation de la substance en cause, consommation compulsive, poursuite de la consommation en dépit de ses conséquences négatives pour l’individu et/ou son entourage et besoin impérieux de consommer la substance (craving).

 
 

En 2004, l'Inserm a évalué positivement l'efficacité des TCC pour le traitement de 15 troubles sur 16 étudiés. La HAS (Haute Autorité en Santé) en France et l'OMS au niveau mondial recommandent les TCC comme traitement de référence pour de nombreuses difficultés, telles que les troubles anxieux, les troubles dépressifs ou les états de stress post-traumatique.

La survenue d’une addiction repose sur trois composantes : l’individu, le produit et l’environnement.

  • Des facteurs individuels : l’’âge, le sexe, la maturité cérébrale, la personnalité et l’humeur d’un individu jouent un rôle important. L’initiation précoce et le sexe masculin constituent des vulnérabilités spécifiques. Les personnes anxieuses,  ou avec une tendance dépressive, ont un risque accru de dépendance.
  • Sur le plan neurobiologique, le niveau d’activité des neurotransmetteurs peut constituer une vulnérabilité.
  • Des variations génétiques expliquent aussi la variabilité des effets ressentis par chacun face à une même drogue. Des consommations associées à des sensations agréables et des effets positifs sur le fonctionnement psychique (désinhibition, oubli des problèmes, amélioration des performances…) sont en effet une incitation à renouveler l’expérience.

 Du côté du produit, l’addiction dépend du potentiel addictif de la substance. Le tabac, puis l’héroïne, la cocaïne ou l’alcool sont ainsi les produits les plus à risque.
Enfin, l’influence de l’environnement (stress, contexte social et amical, présence de troubles psychiques…) est aussi déterminante. Par exemple, le principal facteur de risque de dépendance au tabac est d’avoir grandi au sein d’un foyer de fumeurs facilitant l’accès au tabac. De même que l’addiction au cannabis est fortement associée au fait d’avoir eu des amis fumeurs au moment de l’adolescence.