L'ANXIETE SOCIALEPsychothérapie et / ou médicament

Prévalence:la prévalence au cours de la vie pour la population générale serait de 3 % à 13 % en incluant les personnes souffrant de timidité, environ 20 % de la population généraleLe TAS touche environ 2 femmes pour 1 homme.Début du trouble et évolution:Les troubles d'anxiété sociale débute souvent à la période de l'adolescence (entre 11 et 15 ans), son évolution est chronique   si       elle    n'est  pas    prise  en charge.

 
 

Le trouble d’anxiété sociale (TAS)L’anxiété sociale est liée à l’idée de ressentir une gêne, une humiliation, un rejet ou un mépris lors des interactions sociales. Elle se manifeste par la peur extrême de parler ou manger en public, de faire un discours, de passer un entretien d’embauche, de rencontrer des nouvelles personnes… ainsi que par le fait de ressentir une grande angoisse, de rougir et d’avoir des tremblements lorsque ces situations ne peuvent être évitées. Les problèmes occasionnés sont quotidiens.Les interactions formelles sont plus angoissantes que les situations informelles.La personne craint d'être l'objet de l'attention des autres, d'être évaluée et mal jugée. Elle a également peur que son malaise se remarque (par exemple lors de rougissements) et fasse l'objet de moqueries.

Cette anxiété peut se manifester par les symptômes physiologiques suivants: :
gorge sèche,, transpiration,, tremblements (mains, jambes, voix), palpitations,, sensation d’étouffement, rougissement, tensions musculaires,, douleur à la poitrine,, sensations de chaud ou de froid,, balbutiement, bégaiement, maux de tête.,
Dans les cas extrêmes cette anxiété peut déboucher sur une attaque de panique.

Comorbidité
Entre 50% et 80% de ceux qui souffrent d’un TAS présentent simultanément au moins une autre pathologie psychiatrique.
50% à 54% souffrent d’un autre trouble anxieux ; 41% à 56% connaissent un épisode dépressif.
La toxicomanie est également une conséquence et complication fréquente (la substance est souvent utilisée pour se désinhiber et comme anxiolytique).

En 2004, l'Inserm a évalué positivement l'efficacité des TCC pour le traitement de 15 troubles sur 16 étudiés. La HAS (Haute Autorité en Santé) en France et l'OMS au niveau mondial recommandent les TCC comme traitement de référence pour de nombreuses difficultés, telles que les troubles anxieux, les troubles dépressifs ou les états de stress post-traumatique.