Une personne sur dix expérimenterait un deuil prolongé au moins une fois dans sa vie.
Le risque est plus élevé en cas de mort dite “non-naturelle” (accident, meurtre, mort d’un enfant unique...), puisqu’il s’élève à 49%.
Le chagrin entrainé par la perte d’un être aimé est souvent très intense immédiatement après le décès de la personne et diminue progressivement avec le temps. Pour certaines personnes, le chagrin persiste et entraine des complications dans leur fonctionnement quotidien. Dans ce cas de figure, l’association américaine de psychiatrie (APA) parle de « trouble de deuil prolongé » (TDP) et le définit comme « un deuil intense et persistant qui cause des problèmes et interfère avec la vie quotidienne
». Certaines situations entraînent davantage de troubles de deuil prolongé, comme la perte d’un enfant,
Avoir perdu un proche, il y a au moins un an (six mois pour les enfants et les adolescents) ;