Cabinet Flora Mentis, psychopraticienne en thérapie cognitive et comportementale et art-thérapie à Oyonnax

Prévalence:

15 à 20 % de la population

Les thérapies cognitivo- comportementales plus efficaces que les médicaments

L’incidence est plus élevée chez les femmes.

INSOMNIE - TROUBLES DU SOMMEILPsychothérapie et / ou médicament

 
 

L'insomnie correspond à un déficit involontaire de sommeil. Il s’agit d’une pathologie complexe qui associe deux composantes: neurobiologique et psychologique. La maladie reste très imparfaitement comprise. les approches non médicamenteuses sont les plus efficaces.

En 2004, l'Inserm a évalué positivement l'efficacité des TCC pour le traitement de 15 troubles sur 16 étudiés. La HAS (Haute Autorité en Santé) en France et l'OMS au niveau mondial recommandent les TCC comme traitement de référence pour de nombreuses difficultés, telles que les troubles anxieux, les troubles dépressifs ou les états de stress post-traumatique.

L’insomnie correspond à une insuffisance de sommeil en quantité ou qualité, alors que les conditions environnementales sont favorables au sommeil.

Elle se caractérise par des difficultés d’endormissement, des éveils nocturnes et/ou un réveil trop précoce, avec la sensation de ne pas être reposé.

Les insomnies ponctuelles ou transitoires sont fréquentes et sont liées à un évènement ou un comportement perturbant le sommeil : stress, déprime, repas copieux, douleur, consommation d’excitants… Elles sont d’une durée d’une seule ou quelques nuits. A la disparition du facteur déclenchant, elles s’évanouissent.

L’insomnie devient chronique si elle survient plus de trois fois par semaine pendant au moins trois mois, et que les tentatives d’adaptation de l’environnement ou du comportement ne permettent pas de les faire disparaître.

 

L’insomnie chronique dépend :

  • ·d’un facteur prédisposant à un sommeil perturbé, à composante génétique (un sommeil léger) ou psycho-sociale (traumatisme dans l’enfance).
  • ·d’un facteur précipitant de l’insomnie : difficulté de vie, stress, surmenage…
  • ·d’un facteur d’entretien ou de chronicisation contribuant au trouble dans la durée : la mise en place d’habitudes et de comportements inadaptés, une anxiété face à la nuit, une obsession pour le sommeil…

Différents facteurs de risque individuels d’insomnie ont en outre été identifiés :

  • Les personnes atteintes d’anxiété ou de dépression auraient 7 à 10 fois plus de risque de souffrir d’insomnie chronique que les autres.
  • Être sans emploi, vivre seul, souffrir d’une maladie chronique somatique (maladie cardiovasculaire, asthme, douleurs chroniques...) sont également décrits comme des facteurs de risque.
  • Les mécanismes de certaines maladies neurologiques augmentent aussi la probabilité d’insomnie. La maladie d’Alzheimer et de Parkinson perturbent le rythme circadien et sont responsables de troubles du sommeil chez 30 % à 50 % des malades.
  • Le risque d’insomnie a une composante génétique. Des études scientifiques ont montré une association familiale de cas d’insomnies.