Les douleurs chroniques affectent environ 30% des adultes dont la prévalence augmente avec l’âge. Dans 2/3 des cas, les douleurs sont d’intensité modérée à sévère. Elles affectent  davantage  les  femmes et    les    catégories socio-professionnelles les moins favorisées (pénibilité). Les douleurs concernent près de 7% des Français, avec un pic entre 50 et 64 ans. Ces douleurs touchent davantage des personnes qui ont des professions manuelles et vivent en milieu rural.
LES DOULEURS CHRONIQUESPsychothérapie et / ou médicament

la douleur serait à l’origine de près de deux tiers des consultations médicales. Elle fait l’objet de nombreuses études, aussi bien fondamentales que cliniques.La douleur repose avant tout sur le ressenti du patient. Selon la définition officielle de IASP, il s’agit d’une expérience sensorielle et émotionnelle désagréable associée, ou ressemblant, à celle liée à une lésion tissulaire réelle ou potentielle.Si la douleur aiguë persiste au-delà de trois mois, elle évolue en douleur chronique. Cette sensation perd alors sa signification de signal d’alarme : la douleur n’est plus un symptôme mais devient une maladie. Entrent dans cette catégorie certaines douleurs musculaires, articulaires, les migraines ou encore des douleurs associées à des lésions nerveuses.douleurs répertoriées affectent principalement le dos, le cou et les épaules, les membres, la tête, l’abdomen. Elles sont souvent associées à des dépressions, une anxiété, des troubles du sommeil et une altération de la qualité de vie. En raison cet impact et des recours au système de soins induits, la douleur a un coût socio-économique élevé.

En 2004, l'Inserm a évalué positivement l'efficacité des TCC pour le traitement de 15 troubles sur 16 étudiés. La HAS (Haute Autorité en Santé) en France et l'OMS au niveau mondial recommandent les TCC comme traitement de référence pour de nombreuses difficultés, telles que les troubles anxieux, les troubles dépressifs ou les états de stress post-traumatique.

Elles sont notamment d'origine physique : lombalgies, douleurs neuropathiques, céphalées, douleurs rhumatologiques, fibromyalgie, cancer, douleurs viscérales, maladies métaboliques comme le diabète, sclérose en plaques, troubles musculo-squelettiques, entorses, faux mouvements, endométriose...

La thérapie cognitivo-comportementale présente une certaine efficacité pour diminuer l'invalidité associée à la douleur chronique.Elle peut également réduire la dépression, l'anxiété, l'invalidité et, dans certains cas, la douleur.