La plus grande difficulté tient à la gestion du stress et de la confiance en soi.
Le stress est entretenu par l’anxiété d’anticipation sur le déroulé de l’examen. Celle-ci peut être facilement remédiée par des techniques d’exposition et de visualisation. Des jeux de rôles peuvent être introduits pour parfaire l’expression verbale et non verbale de l’oral, c’est-à-dire un travail sur les gestes, la voix, le regard, les intonations, l’énergie et la présence. De plus, le fait de dire à haute voix ce qui est attendu a déjà un effet positif.
Par ailleurs, le stress, en lui-même, sera réduit par la connaissance de cette épreuve et par un accompagnement à l’estime de soi et de la confiance en soi, soutenues par des exercices.
La diminution de l’anxiété sera favorable à une meilleure concentration et disponibilité mentale qui vont conduire à un apprentissage plus serein des connaissances devant être acquises. Difficile de mémoriser si le cerveau est occupé par des ruminations négatives d’échec !
C’est la raison pour laquelle si un soutien à la préparation d’un oral doit être mis en route, ne pas attendre les dernières semaines puisque tout un travail doit être initié pour améliorer l’anxiété, la gestion des émotions et travailler sur les pensées négatives qui nuisent à l’estime de soi et la confiance en soi.
La préparation du contenu qui doit être assimilé ne pourra se faire dans de bonnes conditions que si les autres points mentionnés ci-dessus sont solutionnés ou tout au moins amoindris.
Les préparations aux oraux ou tout type d'examen, mis en avant par des de nombreux coaches ou ortho-pédagogues ne prennent pas en compte le travail approfondi sur l'anxiété anticipative. Leurs séances sont alors purement destinées à des personnes ayant besoin de parfaire le contenu et qui n'ont pas de troubles anxieux.