Cabinet Flora Mentis, psychopraticienne en thérapie cognitive et comportementale et art-thérapie à Oyonnax
TROUBLES ALIMENTAIRESPsychothérapie et / ou médicament
Les troubles de conduite alimentaire sont des pathologies fréquentes en France. On en distingue trois principaux.Selon l'Assurance maladie, l'anorexie mentale touche entre 0,9 et 1,5 % des femmes et 0,2 à 0,3 % des hommes. Dans plus de 80 % des cas, les personnes atteintes sont des femmes, avec un pic de fréquence chez les 13-14 ans et les 16-17 ans.La boulimie concerne 1,5 % des 11-20 ans et touche en majorité les femmes d’après la Haute Autorité de Santé (HAS). Le pic de fréquence se situe vers 19-20 ans selon Ameli.fr. Enfin, l'hyperphagie boulimique touche autant les hommes que les femmes, et apparaît plutôt à l'âge adulte. Elle touche 3 à 5 % de la population, toujours d'après la HAS.Si l'on englobe toutes les formes de troubles des conduites alimentaires, on estime que 10 % de la populationpourrait être concernée.

 
 

Durant toute notre vie, notre rapport à la nourriture reflète notre état de santé physique ou mentale : notre appétit est fréquemment modifié par des bouleversements passagers (infection, stress, déprime passagère, etc.). Mais, lorsqu'une relation inhabituelle à la nourriture associée à une souffrance psychique s'installe durablement et qu'il y a des conséquences pour la santé, on parle de troubles des conduites alimentaires.Les plus fréquents sont l’anorexie mentale, la boulimie et l'hyperphagie boulimique. Ces pathologies ne doivent pas être confondues avec des habitudes de grignotage ou de suralimentation, ou des restrictions alimentaires liées à un régime. Il s'agit bel et bien de troubles psychiatriques qui, selon certaines données scientifiques, sont du registre des addictions sans drogue.

En 2004, l'Inserm a évalué positivement l'efficacité des TCC pour le traitement de 15 troubles sur 16 étudiés. La HAS (Haute Autorité en Santé) en France et l'OMS au niveau mondial recommandent les TCC comme traitement de référence pour de nombreuses difficultés, telles que les troubles anxieux, les troubles dépressifs ou les états de stress post-traumatique.

Les symptômes s’observent aux niveaux comportemental, physique, psychologique et psychique.

  • Sur le plan comportemental, il s’agit de manière répétée des régimes, des accès hyperphagiques, des vomissements, une activité physique intense, la présence de rituel durant la consommation des aliments.
  • Pour les symptômes physiques, on observera des changements rapides de poids, de la fatigue, des étourdissements, des évanouissements, une sensibilité au froid pour l’anorexie, un arrêt ou des perturbations des menstruations.
  • Pour les symptômes psychologiques et psychiques, on constate une peur intense de prendre du poids, une obsession grandissante pour le poids, sa silhouette et les aliments, une sensibilité aux critiques sur son apparence physique, une perte de contrôle face à certains aliments, une anxiété accrue, une humeur instable, une faible estime de soi, un état irritable jusqu’à l’état dépressif et/ou suicidaire.