Cabinet Flora Mentis, psychopraticienne en thérapie cognitive et comportementale et art-thérapie à Oyonnax
Les troubles obsessionnels compulsifs (TOCs) Psychothérapie et / ou médicament

2 à 3% de la population concernée

Une maladie qui débute avant 25 ans dans 65% des cas

 
 

En 2004, l'Inserm a évalué positivement l'efficacité des TCC pour le traitement de 15 troubles sur 16 étudiés. La HAS (Haute Autorité en Santé) en France et l'OMS au niveau mondial recommandent les TCC comme traitement de référence pour de nombreuses difficultés, telles que les troubles anxieux, les troubles dépressifs ou les états de stress post-traumatique.

Les troubles obsessionnels compulsifs (TOC) sont des comportements répétitifs et irraisonnés mais irrépressibles qui touchent le plus souvent des sujets jeunes, voire des enfants. Des traitements médicamenteux et les thérapies cognitivo-comportementales permettent de soulager certains patients. D’autres solutions thérapeutiques, comme la stimulation cérébrale profonde ou la chirurgie dite lésionnelle, sont à l’étude pour les cas les plus sévères. Les progrès en imagerie médicale et le développement de modèles animaux ont permis de mieux comprendre les mécanismes des TOC au cours des dernières années.

 

Environ la moitié des personnes atteintes d’un TOC souffre d’une autre maladie psychiatrique, principalement parmi les troubles de l’humeur, les troubles anxieux et les troubles de conduite alimentaire. Elles peuvent aussi présenter des tics. Par ailleurs, l’abus ou la dépendance à l’alcool est plus fréquemment observés chez ces patients que dans la population

générale.

Les symptômes apparaissent le plus souvent dans l’enfance ou au début de l’âge adulte :

  • environ 25% des cas de TOC débutent avant 14 ans
  • 65% avant 25 ans
  • 15% après 35 ans

Pour prévenir ou réduire leur anxiété, les personnes concernées effectuent des gestes ou actes mentaux répétés – des compulsions – comme des rituels de rangement, de lavage ou de vérification. Ces compulsions peuvent parfois durer plusieurs heures chaque jour. Les personnes qui souffrent de TOC ont pourtant bien conscience que leurs obsessions proviennent de leur propre activité mentale.

Des études ont montré l’influence de facteurs génétiques et/ou environnementaux dans la genèse de la maladie. Le déterminisme pourrait en être multifactoriel.